De retours du festival Ludix en 2016 et cette envie frénétique de créer quelques chose, tel qu’expliqué dans ma bio, il me fallait avant tout, une idée.
Je vais vous expliquer l’avènement de mon prototype Warbot Arena, jeu de combat de robots dans une arène.
Warbot Arena, le choix du thème
Quel est le thème qui me botte ?
À ce moment, j’ai eu un flash. Un souvenir incroyable des jeux vidéo sur Atari surgit dans mon esprit, et particulièrement Metal Masters. Voilà mon thème. Je veux créer un jeu ou chaque joueur incarnera un robot géant luttant dans une arène.
Je me suis jeté à corps perdu dans la création du jeu, tâtonnant avec une mécanique compliquée et balbutiante. Je voulais reproduire fidèlement l’esprit du jeu vidéo avec tous ses paramètres.
J’ai passé des nuits à créer des graphismes chiadés pour chaque carte, recto et verso.
Mes enfants sont mis à contributions pour découper les cartes. Je voulais le terminer à temps pour l’épreuve ultime : le test en famille.
La première épreuve : le test en famille
Je spoil volontairement l’issu de ce test : ce fut un échec. Et en voici les raisons.
Premièrement, j’ai soumis mon jeu à la mécanique compliquée à des profanes en matière de jeux de plateau.
L’explication des règles était laborieuse, surtout qu’elles n’étaient pas totalement abouties.
Mes parents, mes enfants s’accrochent et je réalise qu’à l’évidence, le jeu n’est ni parfait, ni amusant, et pire… il n’a pas de fin.
Mes parents me prodiguent ce conseil : simplifier le jeu.
Je prends note de cette requête et reprend le concept du début, en simplifiant grandement la mécanique. Trop peut-être…
La prochaine fois, je testerai mon proto avec mes amis fan de jeux.
Deuxième épreuve : le test entre amis
J’adore retrouver mes amis pour des folles parties de JDR ou JDP, et ce jour là, je leur propose de tester la version 2 de mon jeu de plateau Warbot Arena.
L’accueil était mitigé, règles trop simplistes et il manque toujours ce petit quelque chose qui fait qu’un jeu est fun et amusant.
De ces expériences, j’ai appris ma première leçon : faire tester son jeu à une cible choisie.
Je m’explique. De la simplification de la première version, j’ai perdu du temps à faire tester un jeu inintéressant à des joueurs aguerris. En gros, j’ai fait jouer un jeu complexe à des profanes, et un jeu simpliste à des joueurs expérimentés.
C’est là qu’il faut prendre conscience qu’il est nécessaire de tester son jeu face à une cible en correspondance avec la complexité de son prototype.
La ténacité
Quand un jeu a du mal à prendre, il faut se nourrir de ces expérimentations et savoir reprendre son concept du départ.
C’est exactement ce que j’ai fait. Exit la version 2. En fait, je fais un mix de la v1 et de la v2, un peu comme Gaston Lagaffe qui pose toutes ces idées dans une passoire. Ce qui en ressort est la quintessence de son concept.
Aujourd’hui, bien que mon prototype évolue à chaque partie avec des amis expérimentés, l’ossature, la mécanique reposent sur la v3.
Warbot Arena se perfectionne, la jouabilité et le plaisir sont présents.
Il y a tellement d’éléments, de tokens, de cartes, de dés ainsi qu’un énorme plateau que je sais qu’une telle édition peut coûter très cher.
Je me suis fixé un objectif, trouver des solutions pour amoindrir les frais de fabrication de mon prototype.
Le problème avec les créatifs, c’est que les idées se bousculent.
Du coup, une autre idée de jeu me taraude, mettant en pause Warbot Arena.
Un jeu plus simple, plus familial : Fortress Escape
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