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Vous voici seul face à votre idée de jeu de société, sans trop savoir par ou commencer. Est-ce qu’il faut créer seul, faut-il partager cette idée, quelles ressources ai-je à ma disposition ?
Afin d’améliorer vos chances d’aboutir à la conception de votre jeu, j’ai compilé une liste des 30 conseils pratiques pour créer un jeu de société.

1 – Lire mes conseils sur creationjeudesociete.fr

Vous savez, il faut un début à tout. Et s’il y avait un commencement, je vous dirais que vous êtes exactement à la bonne adresse. Donc je vous félicite.
Je m’efforce de compiler les ressources que je trouve sur internet, en m’appuyant sur les retours d’expériences d’autres auteurs et également ma propre aventure dans la conception de jeux.

2 – Noter toutes ses idées

Cela peut paraître anodin mais c’est essentiel, je vous assure.
Le cerveau est capable de stocker énormément d’informations. Mais il vous sera difficile de faire le tri. C’est pour cette raison que j’ai pris l’habitude de noter toutes mes idées lorsqu’elles jaillissent en utilisant des outils modernes de mon smartphone (qui me suit partout) tels que Google Keep et l’enregistreur vocal. À moins que vous ne préfériez un bon vieux cahier d’écolier ?

3 – Jouer à d’autres jeux

C’est en forgeant que l’on devient forgeron. Il faut cultiver sa passion pour le jeu, rester à l’affût des nouvelles techniques et des nouveautés de conception. Mon conseil : acheter régulièrement des jeux et/ou jouer en club ou en association.

Les jeux que vous recherchez ne se trouvent pas dans les hypermarchés. Certains sont disponibles dans des magasins de jouets (King Jouet, Grande Récré) mais pour trouver votre bonheur, rien de tel que de discuter avec un spécialiste d’une boutique de jeux originaux près de chez vous.
Vous pouvez également acheter en ligne sur Philibert, Esprit jeu ou Sortilèges.
Je vous propose de vous abonner au groupe Facebook Le marché aux jeux de vente de jeux d’occasion.

4 – Ébaucher son premier prototype

Vous avez vos croquis, vous pouvez entamer la phase de création de votre prototype. Faites simple et rapide. Hey, je ne veux pas vous effrayer, mais vous allez au moins concevoir une dizaine de versions avant d’aboutir au prototype final parfaitement équilibré.
Mon conseil : utilisez uniquement du papier et un feutre noir. C’est amplement suffisant.

5 – Créer un prototype réutilisable

Vous avez suivi l’étape 4 ? Parfait, après plusieurs heures de tests, vous pouvez procéder à la conception d’un prototype plus résistant pour supporter les innombrables heures de jeu qui vont suivre.
Mon conseil : il faut être équipé et avoir un peu de matos. Ordinateur, imprimante, colle, papier 250g, logiciels de création graphique, plastifieuse…

6 – Tester et re-tester son jeu

Dans un premier temps, je vous conseille de tester votre jeu dans le cadre familial. C’est un cadre rassurant, et les premières critiques vous aideront à améliorer les points que vous n’avez pas vu.
Cependant, ce n’est pas suffisant, et parfois contre productif car la famille a forcément un regard complaisant sur votre création. Il vous faudra donc tester votre jeu avec des amis puis le soumettre en club.
Enfin, l’étape ultime : tendre les règles à des joueurs inconnus, sans mot dire, et analyser leur réaction.

7 – Innovez, par pitié

Je vous en supplie, ne réutilisez pas les sempiternels principes des jeux de plateaux hyper commerciaux tels que « jeux de l’oie », « échecs » ou « Monopoly ».
Le système de cartes à collectionner est également usé et épuisé.
Votre concept doit être suffisamment novateur, à commencer par le plateau. Mon credo, c’est le plateau qui se construit au fur et à mesure de la partie, de manière à provoquer la découverte à chaque fois.

Tout à l’inverse, il est tout à fait possible d’innover dans le système Legacy, ou chaque partie jouée modifiera définitivement le comportement de la suivante, jusqu’à aboutissement du scénario. Tels que Pandemic Legacy ou Risk Legacy. Ce type de jeu a une durée de vie, mais selon l’impression de joueurs, l’immersion est totale et le jeu jouissif. Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester.

8 – N’utilisez plus le dé pour déterminer un déplacement

Je jette le dé, j’avance de 5 cases… pardon mais c’est has-been.
Quand je vous parle d’innovation, ça vaut également dans la mécanique. Rares sont les jeux proposant un système de déplacement en jetant un seul dé à 6 faces. On ne base plus un jeu sur l’aspect aléatoire du déplacement, c’est démodé.

9 – N’essayez pas de trop simuler la réalité

Je vous donne un exemple. Une vache a besoin d’herbe pour créer du lait. Au lieu de créer des cartes ou des jetons « herbe », « lait » et « vache », utilisez des petits cubes de bois de couleur. On les utilise aujourd’hui énormément pour symboliser des ressources. C’est une méthode abstraite très efficace et n’enlève rien au charme du jeu.

10 – N’abusez pas des effets de tours de jeu

Éviter de reposer votre mécanique sur les effets anxiogènes et frustrant pour un joueur comme « perdre son tour ». Ça ne rend pas le jeu meilleur.
De la même manière, évitez l’élimination d’un joueur en pleine partie. C’est encore plus frustrant. À moins que cela ne se produise seulement quelques minutes avant la fin de partie.

11 – Les règles du jeu doivent être comprises rapidement

Certains joueurs vont apprécier dépenser plus d’une heure à lire des règles, et les petites exceptions en bas de page. Certains joueurs seulement. Tous les autres (moi y compris) apprécions des règles claires et rapides, avec des beaux schémas.
Mon conseil : découpez une partie typique par étape, de manière à immerger les joueurs dans l’ambiance le plus tôt possible. Distillez ensuite les règles avancées au fur et à mesure de la partie.

12 – Optimisez les mouvements

Si des joueurs démarrent la partie à chaque fois de la même façon, alors débutez le jeu à ce moment précis. Inutile de reproduire un schéma linéaire et ennuyant.

13 – Factorisez les décisions

Hé oui, un peu de maths !
Je vous donne un exemple : si pour un cube, je peux acheter une carte, et que pour deux cubes, je peux en obtenir 3… l’achat d’une seule carte est moins intéressant.
Donc réduisez les décisions du joueur à celles qui sont le plus profitables pour lui.

14 – L’équilibrage doit être transparent pour le joueur

L’équilibrage, qu’est-ce que c’est ?
L’équilibrage dans un jeu, c’est d’obtenir l’équité entre chaque joueur. Aucun ne doit avoir l’avantage sur l’autre.  Le plus simple est de fournir les mêmes ressources à tous les joueurs, c’est l’équilibrage symétrique.
Pour un équilibrage non-linéaire, et c’est tout l’art de l’équilibrage, il faut ajuster tous les paramètres pour assurer une expérience optimale.

Exemple : Alfred a une carte d’un guerrier qui avance de 3 et a une force de 5.
Jacques a un magicien qui a avance de 5 et a une force de 3.

L’idée est que l’équilibrage doit être rendu de manière transparente, mais pas forcément linéaire. Il ne faut pas que cela soit l’objectif du joueur.
Exemple d’équilibrage linéaire :
– passer l’étape 1 pour gagner 1 point d’expérience (XP), passer l’étape 2 pour gagner 2 XP et ainsi de suite.
Un autre style d’équilibrage non linéaire pourrait-être :
– passer l’étape 1 pour gagner 1 XP, passer l’étape 2 pour gagner 3 XP, puis l’étape 3 pour en gagner 5.

15 – Voler un adversaire est plus efficace que de gagner par le jeu

Ça c’est une idée intéressante, n’est-ce pas ?
Vous pouvez rompre la linéarité d’une fin de partie avec cette pratique. Un joueur peut gagner en volant un adversaire (cartes, ressources). C’est plus amusant et surtout cela génère de l’interaction.

16 -Identifier les cas particuliers ou extraordinaires

Des cas de figure particuliers pourront se produire et peuvent ruiner une expérience de jeu. Même s’il y a une chance sur 100 que cela se reproduise, fatalement, ça pourrait se reproduire. Il faut donc résoudre le problème afin d’éviter les frustrations et de ruiner une expérience de jeu.
Il n’existe pas de recette miracle pour les découvrir, à part jouer, et encore jouer.

17 – Simplifier les règles

Le but est d’éviter les exceptions, des cas minoritaires et cas spéciaux.
Dans le cas ou un joueur est incapable de produire une action à cause d’une règle arbitraire, il faut se poser la question si cette règle a du sens.
Il faut que ce soit logique et intuitif.

18 – Le mieux est l’ennemi du bien

Même si votre jeu parait fluide et stable, essayez de le dégraisser un peu. Relisez l’étape 17. Il pourrait conserver son charme et sa mécanique tout en gagnant encore plus de plaisir de jeu.

19 – Créer un joli design

Le design est réellement plus important que ce que veulent bien vous dire les joueurs. C’est le secret d’une bonne immersion.
L’idée est de traiter les informations le plus rapidement possible. Il faudra alors user d’artifices visuels plutôt que tu texte (icône, pictogrammes, dessins).
Ceci dit, ne brûlez pas les étapes. Je ne vous ai pas dit de d’aboutir votre graphisme. L’illustration est réservée à la phase de l’édition.

Mon conseil : inscrivez-vous à ma newsletter en bas de page. Vous recevrez ainsi la parution de tous les articles consacrés à la réalisation d’un jeu.
Je travaille depuis plus de 20 ans dans les arts graphiques, je vous donnerai des conseils et astuces pour créer rapidement et simplement des graphismes sympa pour votre prototype.

20 – Penser coûts de production

Savez-vous combien coûtera la réalisation de votre jeu avant de le proposer à un éditeur ? Combien de cartes dispose votre jeu ? Est-ce qu’il est nécessaire de jouer avec des figurines personnalisées ?
Je ne vais pas citer toutes les questions dans ce chapitre. L’idée est de vous sensibiliser aux coûts globaux de conception de votre jeu.

Pour vous donner une idée, le mieux est de rencontrer des imprimeurs.
Il vous diront par exemple que découper une carte ronde coûte plus cher qu’une carte rectangulaire parce qu’il devront utiliser une forme de découpe personnalisée. Et c’est très cher à fabriquer.
Alors que découper des formes rectangulaires s’effectue à l’aide d’un massicot, c’est plus rapide, donc moins coûteux.

Pour vous donner une idée plus concrète, voici une liste des tarifs de vente par type de jeu en France :

  • Entre 10 et 15€ : jeu de carte
  • Entre 10 et 20€ : jeu d’apéro avec des dés
  • Entre 20 et 40€ : jeu d’ambiance, jeu entre amis, jeux pour enfants
  • Entre 25 et 45€ : jeu familial et jeu moderne
  • Entre 35 et 75€ : jeu pour joueur expert
  • Autour de 90€ : jeu contenant des figurines (Zombicide par exemple)
  • Plus de 95€ : gros jeu contenant des tonnes de jetons et des figurines, jeu collector, pack de jeu avec extensions.

21 – Être ouvert aux critiques

C’est la base pour un auteur de jeu, il faut savoir écouter les critiques. Pour éviter d’être offensé, essayez de vous détacher de votre jeu quand vous le présentez. Imaginez-vous en train de parler du jeu d’un ami. Cela vous aidera à absorber plus facilement les commentaires.

22 – Inscrire son jeu à des conventions et événements

Comme je le disais à l’étape 6, il est temps de présenter votre jeu à des joueurs inconnus. Rien de tel pour faire avancer votre prototype grâce à leurs commentaires.
Lors de conventions, distribuez des formulaires. Les joueurs pourront les remplir et les glisser dans une urne. Certains joueurs préféreront cette démarche pour vous dire honnêtement leur ressenti au lieu d’être complaisant face à vous.

23 – Distinguer son audience

Savez vous quelle est la cible de votre jeu ? Avez-vous tester votre jeu avec des enfants, des ados, des adultes ?
N’essayez pas de le positionner dans « tout public ». Un jeu ne peut pas être apprécié de tous.
Faites le tester avec des panels de joueurs de différents âges. Cela vous donnera une idée précise sur les limites de votre public.

La façon la plus pertinente pour découvrir la tranche d’âge idéale est de confier le jeu ainsi que les règles à un panel. Si des enfants de 8 ans ne comprennent pas les règles, alors que ceux de 12 ans ont terminé une partie avec plaisir, vous venez d’identifier votre tranche d’âge minimale.

24 – Éviter les jeux éducatifs

Un point à ne pas négliger, les éditeurs n’aiment pas trop les jeux éducatifs. Il faut dire que c’est chiant, et les enfants n’aiment pas ça. Bref, ces jeux se vendent mal.

25 – Ne déclinez pas des jeux basés sur des licences

Super, vous venez de créer un super jeu de plateau ou Mickey, Donald et ses amis doivent parcourir le parc de Disneyland.
Heu, question tout bête, avez-vous demandé l’autorisation à l’entreprise Disney pour produire votre jeu ?

Vous voyez ou je veux en venir ? Il faut absolument éviter de baser votre concept autour d’une licence avec droits d’auteurs, d’une marque, d’une enseigne. Bref, tout ce que l’on appelle la propriété intellectuelle (IP en anglais) C’est impossible à vendre auprès d’un éditeur si vous n’avez acquis les droits de diffusion.

Mon conseil : si votre jeu est basé sur une licence, inspirez-vous et détournez là suffisamment pour qu’elle ne soit pas reconnaissable.

26 – Ouvrir la partie à un maximum de joueur

Limiter son jeu en nombre de joueur peut être pénalisant. Certains jeux sont volontairement conçus pour être joué à 2. Ceci dit, avez-vous essayé avec plus de joueurs ? Ceci améliorerait vos chances et les faveurs d’un public.

27 – Votre jeu est-il rejouable ?

Est-ce que votre jeu peut-être rejoué plusieurs fois en conservant la surprise ?
Des jeux sont volontairement conçus avec un scénario, pas forcément linéaire, où il est nécessaire de jouer plusieurs parties pour en venir à bout.
Le problème est que lorsque la fin est connue pour un groupe d’amis joueurs, le jeu perd de son intérêt. Je pense notamment à Time Story. Afin de satisfaire ses fans, l’éditeur publie régulièrement des extensions avec d’autres scénarios.

D’autres jeux comme Unlock sont ce que l’on appelle des « one-shot » et assument ce positionnement. Une fois le scénario épuisé, la saveur et le piment ne sont plus présents puisque la combinaison pour gagner une partie est connue.

Rejouable à l’infini, ou one-shot, chaque jeu a son public.
Mon conseil pour débuter dans la création de jeu, serait d’opter pour un mécanisme simple et réutilisable, car la majorité des joueurs n’est pas prête à investir dans un jeu qui ne servira que quelques fois.

28 – Trouver l’inspiration sur des sites et forums

Puiser dans votre imagination ne sera pas suffisant pour créer le jeu de vos rêves. Partagez vos découvertes et inspirez-vous du travail d’autres auteurs sur des sites et forums les plus populaires. Voici une courte liste :

  • BoardGameGeek.com (anglais) site américain d’information sur le jeu de société
  • TricTrac, site français d’information sur le jeu
  • Forum TricTrac
  • Ludovox, site français d’actualités sur le jeu de société
  • GusAndCo, site communautaire helvétique sur le jeu de société

29 – Éditer ou s’auto-éditer ?

Ah, sacré dilemme. Détaillons les possibilités :

Soit vous proposez votre jeu à un éditeur,
Soit vous vous lancez dans l’édition, par la création d’un société, ou en publiant le jeu sur une plateforme de financement participatif (Kickstarter, Ulule),
Soit vous proposez le jeu en Print and Play (PNP).

Dans le dernier cas, il n’est pas prévu de gagner de l’argent. Le principe du PNP est de laisser à disposition de la communauté vos maquettes de votre jeu afin qu’elle puisse y jouer et le tester.

Petite anecdote au passage, les éditeurs n’apprécient pas trop de passer derrière une campagne de financement participatif, même si eux mêmes se servent parfois de ce dispositif.

30 – Vous êtes maître de votre jeu

Ce dernier conseil est volontairement à la fin pour qu’il marque votre esprit.
Je vous dis d’écouter les remarques des autres afin d’améliorer votre création. Cependant, tous les commentaires ne sont pas bons à prendre. Car certains joueurs vous proposeront des modifications en fonction de leur vision.

Or, c’est votre jeu, votre idée, votre concept. À vous de juger si telle ou telle remarque mérite un ajout dans vos règles.

J’espère que avez trouvé ces conseils pertinents et vous permettront d’achever votre super prototype. Vous voilà prêt pour l’étape ultime : séduire un éditeur et empocher un contrat.

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    95 réponses à "30 bonnes pratiques pour créer un jeu de société"

    • DETERRE B

      Je souhaite m’inscrire à la newsletter.

      • Laurent Brugière

        Bonjour Benoit,
        Pour t’inscrire à la newsletter, je t’invite à indiquer ton email dans le champ dédié en haut de cette page, dans la colonne de droite. Juste en dessous du champ de recherche.
        A bientôt.

    • Dietlin David

      bonjour, je me demandait comment protéger son idée avant de la soumettre a quiconque ,comme un éditeur.
      Merci d’avance

      • Laurent Brugière

        Bonjour David,
        Je t’invite à lire cet article qui pourrait t’éclairer : Faut-il protéger son idée ?

      • Gaetan

        J’ai entendu parler de l’enveloppe SOLLEAU 😉

        • Laurent Brugière

          Je recommande l’enveloppe Soleau pour ceux qui veulent éditer leur propre jeu de société et protéger leur idée. Ça coute 25€ de mémoire.

    • ZeroCool

      Bonjour, je viens de trouver votre site et cet article et je voulais vous poser une question: existe-t-il des logiciels de graphismes à prise en main facile pour un néophyte en la matière qui n’a pas spécialement les moyens de se payer un véritable graphiste pour son premier projet?
      Et existe-il aussi un logiciel pour faire la mise en page du livret de règles et des cartes à jouer du jeu tout aussi facile pour une personne qui découvre cet univers?

      Merci pour vos idées en tout cas, c’est clair et bien détaillé!

      • Laurent Brugière

        Bonjour.
        Tu sais, fort heureusement, il n’est pas utile d’être graphiste pour réaliser un prototype. Et chaque auteur que je connais redouble s’astuce pour réaliser leurs cartes.
        La première façon de réaliser son tout premier prototype facile, c’est du papier, une paire de ciseaux et un feutre noir.
        Ensuite, lorsque la mécanique commence à être bien huilée, et que tu souhaites tester ton jeu face à des joueurs, c’est vrai qu’un peu de graphisme transporte plus facilement le joueur dans la thématique.
        Du coup, je te conseille d’utiliser un logiciel gratuit comme canva.com pour concevoir plateaux, cartes à jouer et livrets de règles. Mais franchement, les auteurs impriment tous leurs règles avec un logiciel de traitement de texte (Word, Google Doc).
        N’oublie pas que le plus important est la mécanique. Si le jeu plait à un éditeur, c’est à lui de trouver l’illustrateur.

        • ZeroCool

          Merci pour la réponse!
          Je pensais qu’il fallait que le prototype soit totalement illustré (même sans être parfait) pour qu’il soit présenté à un éditeur, donc c’est agréable de savoir que ce n’est pas obligatoire.
          Ce doit être mon côté perfectionniste qui parle, dans ma tête je vois déjà tout le jeu prêt et je me disais qu’aucun éditeur n’y jetterait un oeil si il n’était pas « prêt à vendre ».

          Merci aussi pour le logiciel, je vais me pencher dessus!

          • Laurent Brugière

            En fait, ce n’est pas obligatoire… voire même déconseillé.
            J’ai joué à un petit jeu génial ce WE à Ludix. Les graphismes sont simplistes, avec quelques cases et quelques pictogrammes piqués sur internet.
            On ajoute quelques pions, et ça suffit à un éditeur pour se faire une idée du potentiel du jeu. C’est la magie du jeu de société 🙂

            • Gaetan

              Ducoup ça veut dire que si on présente un prototype trop avancé dans le design etc, l’éditeur n’en voudra pas?

            • Laurent Brugière

              Oui et non. En général, les éditeurs font appel à leur propre illustrateur, pour conserver une ligne graphique uniforme avec leur gamme.
              Cependant, Arthur Viennot a ciblé un petit éditeur et est parvenu à être édité avec les illustrations de son illustrateur KRZ.

    • Soray

      Mmm, intéressant ! Pour ma part je voulais regarder un peu comment était cet univers-là des jeux de plateau, et sa me donne envie de continuer mon projet ! Quand tu dis que les déplacements réussis ou non avec des dés sont un système azbine je ne suis pas tout à fait d’accord. Si le jeu (comme celui que je réalise) a une partie bataille/trahison sa rajoute du suspens d’avoir à réaliser des actions qui peuvent échouer. M’enfin ce n’est que mon point de vu :p.

      • Laurent Brugière

        Bonjour. En fait, concernant les dés, je ne dis pas que le déplacement réussi est has-been. Je dis que le simple fait de lancer un dé pour avancer du nombre de cases est complètement obsolète. Exemples de jeux : les petits chevaux, le Monopoly. Une bonne partie de la mécanique de ces jeux tient l’aléatoire du déplacement. Les jeux de société modernes intègrent plus de stratégie, de réflexion et de choix dans un déplacement, et non plus subir le jet de dé.
        J’espère avoir été plus clair sur le sujet.

    • Soray

      Oui, donc si je comprend bien, c’est plus le côté où l’avancement du jeu se fait de façon aléatoire que tu trouves obsolète ? Si c’est le cas moi aussi je suis de ton avis. Et oui tu précises bien « subir les jet de dé », je pense tout de même quand sans dé, un jeu perd beaucoup dans sa qualité, par rapport au fait de réussir ou non certaines actions. Je pense à Warhammer par exemple.

      • Laurent Brugière

        Et c’est la qu’entre en jeu une bonne mécanique. Il faut d’autres moyens au joueur pour parvenir à réaliser une action.
        Exemple : mon jet de dé est de 1, j’avance d’une case… mais je joue ma carte « botte des 7 lieux », et j’effectue un déplacement supplémentaire de 7 cases. Et l’autre joueur peut sortir sa carte « flaque d’huile », qui retranche 3 cases.
        Bref, les possibilités sont infinies 🙂 🙂

    • Soray

      Oui !!! Et c’est ça qui est assé jouissif je trouve, ça laisse place à toute notre imagination sans restriction (à part l’équilibrage biensure !). Mais du coup est-ce que toi tu as réussi à éditer un de tes jeux ? Si oui est-ce que sa a bien marché ?

    • Anonyme

      J’ai pensé à un jeu qui se joue sur un plateau de au plus 1000 cases de 4 couleurs différentes réparties 90 %, 7 %, 2 % et 1 % avec une puissance attribuée à chaque couleur. Chaque jouer au nombre de 2 dispose de 18 figurines dont 10 pions qu’il peut placer sur toute case d’une autre couleur que celle de sa figurine. Chaque figurine est déplaçable selon telle règle et prend une figurine adverse par des ‘influences’ ce qui fait qu’ un joueur ne peut pas placer au départ ses figurines pour ‘influencer’ directement celles de l’adversaire.
      Le but du jeu est d’obtenir la meilleure configuration pour un joueur. La première partie du jeu dure au plus une heure. On compte alors les points et c’est le joueur qui a le score le plus élevé qui l’emporte. Puis une seconde partie d’une heure peut alors commencer.
      J’ai déjà fabriqué un prototype en papier-carton.

    • JMarco

      Bien sympathique votre site. Une bonne idée que de l’avoir créé. Je ne l’ai pas encore entièrement exploré, mais votre article « 30 bonnes pratiques (…) » se révèlera sûrement être d’une aide précieuse pour les débutants-concepteurs. Personnellement, je ne suis pas d’accord sur tout ce que j’ai lu, en particulier sur un point évoqué dans les commentaires (sur la recherche, le travail et le soin apporté aux graphismes) ; mais tout le monde a le droit d’avoir son opinion…
      Je suis illustrateur professionnel (pictintime-illustration.com) et en cours d’élaboration, justement, d’un jeu de société. Les graphismes seront énormément soignés ; mais cela ne se fera pas au détriment des autres aspects du jeu ; avec lesquels ils devront former un ensemble le plus cohérent et attractif possible ; car, à moins de n’envisager qu’une utilisation personnelle ou une diffusion à envergure restreinte, le côté commercial passera inévitablement tôt ou tard par une accroche visuelle de qualité.

      Juste une petite remarque : faites attentions aux fautes d’orthographe !
      Un exemple (il y en a d’autres, malheureusement) :
      Vous avez vos croquis, (…). Faites simple et rapide. Hey, je ne veux pas vous effrayez, mais vous aller au moins (…).
      EFFRAYER ! (Et non « effrayez ») ; ALLEZ (et non « aller ») !

      • Laurent Brugière

        Merci Jean-Marc pour les fôôôtes. J’ai corrigé.
        Depuis que je préside l’association de jeux de société Ludikafee à Clermont-Ferrand, je vois défiler des jeux et des prototypes. La réalité est que les joueurs s’immergent plus facilement dans le thème avec un bon graphisme. Il en est de même avec un jeu édité. Les joueurs sont fiers d’acquérir le dernier jeu à la mode au graphisme flamboyant.
        Mais avant d’en arriver là, 8 prototypes ont dû probablement se succéder. Et mon conseils pour les auteurs de jeu est de ne pas être focus sur le graphisme sur leur proto. A la limite, un bon graphisme peut aider lors des événements et rencontres. Mais il ne faut pas aboutir, de toute façon, l’éditeur jette le graphisme pour sous-traiter son illustrateur.
        Bravo pour ton expérience dans l’illustration de jeux. C’est une super voie. On te retrouve sur l’estrade des As d’Or du FIJ de Cannes 😉

    • steve deschesnes

      Bonjour.
      Si je veux faire un jeu avec Kickstarter.. je dois faire un model vendeur.. donc comment je peux faire afin de créer un board attrayant si je n’ai pas de talent? Je sais ce que je veux… mais je ne sais pas trop comment y parvenir… 🙁

      • Laurent Brugière

        Steve, si ton proto tourne avec tes potes ainsi qu’avec des inconnus, alors oui, il est temps de le montrer au monde avec une campagne type KickStarter.
        Mais contrairement à la démo d’un proto chiadé aux joueurs lors d’un événement, une campagne Kickstarter peut se traiter « à l’envers ». C’est à dire que tu peux montrer et mettre en scène ton jeu avec des illustrations de qualité, même si le jeu n’existe pas physiquement. Il va donc falloir t’entourer d’un illustrateur ou d’un graphiste de talent. Il va réaliser toutes les illustrations du jeu, mais il pourra aussi t’aider à « mettre en scène » le projet pour la campagne.
        Ceci dit, j’en profite pour te glisser un super super super conseil : Réalise au moins une dizaine de prototypes hyper réalistes, comme s’ils étaient vendus en boutiques, et transmet un exemplaire aux assos ludiques de France et bars à jeux. Puis fais tourner les quelques proto entre chaque asso pour maximiser l’impact de ta campagne. Tu vas ainsi t’assurer une potentialité énorme.
        Donc pour répondre à ta question : entoure toi d’un illustrateur et de beaucoup de potes, car une campagne Kickstarter est très chronophage.

    • Frank

      Bonjour,

      J’ai créé un jeu de société de type plateau et les enfants / pré-ados qui y ont joués ainsi que les autres animateurs se sont régalés.
      J’ai eu encore l’occasion de le faire essayer à d’autres enfants de 9-12 ans et à d’autres animateurs et pareil, ils étaient demandeurs et on y a joué à tous les temps calmes, quasiment tout le mois de Juillet.

      Même s’il ressemble dans sa forme et dans sa manière d’y jouer, à d’autres jeux de plateau, le concept/l’idée qu’il y a derrière est vraiment sympa et plaît beaucoup car toutes les parties sont et seront toujours différentes en terme de victoires et de défaites vu qu’il est possible que tous les joueurs gagnent ou perdent par exemple.

      J’ai fais 3 prototypes déjà, j’entame le 4ème sur un support en bois plus solide et résistant ainsi qu’avec l’utilisation de Poska et autres pour les dessins et logos.

      Les petit bémols par contre, si je lis vos conseils, c’est que ça reste le principe du lancer de dé même si ce principe d’aléatoire permet de rire, surtout à la fin.
      Et il y a également de rares cases pour taquiner les joueurs comme les « passes ton tour » et autres mécaniques. mais je pense que la frustration, à petite dose n’est pas bien grave.

      Qui n’a jamais râlé de ne pas avoir une bonne main au Uno, n’a pas commenté le fait d’avoir des questions plus difficiles que les autres au trivial Pursuit ou encore sur un jeu plus récent, de ne pas avoir de chance au lancé de dé lors d’une partie de Wasabi ?

      Pensez-vous que ces deux points empêcheront à mon jeu d’aboutir à quelque chose de plus grand ?

      Et une autre question par rapport à ceci, enfin plus votre ressenti :

      Ça fait maintenant plusieurs années que la mode des jeux « apéros », faciles à utiliser, avec peu de matériels existent, j’en ai moi même pas mal abusé avec des amis ou les enfants dans le cadre de mon travail.
      Ne pensez vous donc pas que justement, un jeu un peu hasbeen dans sa manière d’y jouer, notamment avec cette histoire de dé, serait alors le bienvenue ?
      Un peu comme les vinyles qui sont revenus à la mode ou ce genre d’exemples ? (Certes plus d’années avec les vinyles…).

      Merci à vous en tout cas pour cet article que je découvre aujourd’hui et qui m’apprends, me fais voir les choses différemment dans la conception de mes jeux.

      • Laurent Brugière

        Je pense que tu as raison, la frustration à petite dose n’est pas grave, au contraire.
        Concernant le jet de dé, attention, j’invite à ne plus utiliser le dé pour avance de x cases parce que je trouve ce procédé obsolète. Mais je n’ai pas dit de bannir le dé.
        Beaucoup de jeux utilisent le dé pour faire des actions, par exemple. Tiens, voici quelques jeux où la mécanique repose sur les dés : Wazabi, Zombie Dice, Très Futé…
        Et j’adore y jouer.
        Très Futé pour le coup, adopte une mécanique qui pourrait sembler has-been. Et pourtant ! C’est un jeu extrêmement fin. Chaque partie se renouvelle, et l’on a toujours envie de faire un meilleur score.
        Je n’ai pas de réponse tout prête concernant la mécanique avec des dés. Tout ce que je peux dire, c’est que les auteurs nous épatent encore chaque année avec des concepts flamboyants…
        Juste avec des dés !

    • Lori

      Bonjour Laurent,

      Je suis monitrice d’équitation et je voudrais lancer un jeu sur la théorie des examens équestre. Dans mon domaine c’est vraiment la bête noire lorsque les enfants passent leurs examens.
      De ce fait, je voudrais mettre un maitre du jeu qui ne joue pas et qui s’occupe de faire tourner la partie. de ce fait, ce même maitre de jeu lirait les questions. Maintenant, j’ai un énorme point d’interrogation sur la façon de mettre en page les questions. Est ce que je les fais plutôt comme des cartes (type trivial poursuite) sachant que dans un monde extérieur ça risque de s’envoler, de se perdre dans la poussière, … ou bien je fais, pour chaque catégorie de niveau un petit carnet avec les réponses au verso de chaque questions?
      Auriez-vous d’autre idées? Sachant que je ne veux absolument pas d’informatique dans le jeu, peut m’importe la façon dont ca apparaitrait.

      Merci de votre réponse!

      • Laurent Brugière

        Bonjour Lori.
        Il faudrait voir selon la pratique des examens, est-ce en extérieur, abrité ?
        A priori, les cartes, c’est trop petit et compliqué.
        Alors effectivement, utiliser un carnet semble judicieux. Sinon, la bonne veille feuille A4, avec la réponse au verso, le tout plastifié me semble aussi une belle alternative. C’est grand, c’est protégé et réutilisable sans crainte.

    • Killian Trouillet

      Super informations
      Merci

    • Anonyme

      Bonjour, toutes ces recommandations m’ont amené à la question : faut-il que le concepteur du jeu mette la main à la poche s’il veut mettre son jeu dans le commerce ? Après toutes les étapes de préparation évidemment. En ce cas, seuls quelques fortunés pourront voir leur jeu dans les boutiques…Ou alors faire soi-même le commerce de son propre jeu…? Mais alors ce ne sera pas dans un emballage élaboré…et probablement d’une conception moyen de gamme au mieux…Bref, il y a sans doute nombre de jeux qui ne reste qu’à l’idée de projet…De plus un particulier, contrairement aux grands groupes, ne peut se permettre le luxe d’un essai malheureux…

      • Laurent Brugière

        Bonjour. Pour éditer ton jeu, je te recommande de trouver un éditeur. Si le jeu lui plait, il se chargera de l’éditer et de le distribuer. Dans ton contrat, la rémunération peut-être de l’ordre de 6% des ventes.
        Si tu souhaites être ton propre éditeur et distributeur, en effet, la tâche est plus difficile, car il te faut du temps et un certain investissement. Pour démarrer, l’idéal est d’organiser une campagne sur une plateforme participative telle que Ulule.
        Jette un œil à cette page pour t’inspirer : https://fr.ulule.com/boss-quest/

    • Guillaume

      Bonjour,

      Merci pour cet article très détaillé. J’ai une question admettons que j’ai pour projet de créer un jeu de societé basé sur de la culture générale, je peux librement poser des questions sur des films, jeux, séries etc ? Par exemple des questions de ce type : « Dans le film Harry Potter, comment se nomme le directeur de Poudlard ? »
      ou encore  » Dans quel jeu vidéo apparait le personnage de Link ? »

      Merci d’avance 🙂

      • Laurent Brugière

        Bonjour Guillaume. Je pense qu’il est possible de poser ce type de questions sans payer de droits d’utilisation. Je pense notamment au Trivial Pursuit, aux jeux d’apéro et tous les autres jeux de questions. Cette question est très intéressante, je vais la poser à quelques amis éditeurs pour être certain et reviendrais vers toi.

        • Guillaume

          Super merci beaucoup ! En effet l’intégralité de mes questions se baserai sur des questions sur des licences de jeux ou des programmes TV etc… Étant donné que je compte y intégrer environs 1000 questions il serait difficile d’avoir tout les droits d’auteurs !

      • James

        Un conseil perso : évite de trop te baser sur des questions du genre  » combien de personnages il y a t’il dans mario kart 64 ?  » , il faut que ces questions ne permettent qu’une action dans ton jeu et non qu’elles permettent de faire les seuls points possible , tu évitera , je pense , un jeu trop banal et répétitif .

    • Guillaume

      Bonjour, avez vous pu obtenir des renseignements sur ma question concernant le besoin (ou non) de paiement de droit pour des questions sur des licences de jeux, films, séries etc ?

      • Laurent Brugière

        Bonjour Guillaume, oui, j’ai obtenu une réponse de l’éditeur Tikki Edition :
        « Tant que tu n’en fais pas une spécialité, tu ne dois rien payer. Mais si ton jeu s’appelle Spécial Harry Potter, là oui ».
        Donc pas de soucis, tant que le nom de ton jeu n’est pas soumis au droit d’auteur, tel que cité dans l’exemple précédent.

    • julien_leheurteur@live.fr

      Bonjour,
      je suis vraiment content de tomber sur ton article car je suis un gros fan de jeux de société type jeux de role (zombicide, etc…).
      Avec mon expérience et ma créativité j’ai conçu un jeu de société entièrement, règles, plateaux, gameplay, design des cartes, des personnages, plateaux, etc… tout.
      La seule chose qu’il me manque c’est un graphiste pour modéliser et créer des figurines de personnages… j’ai posté des annonces sur certains forums mais 0 réponses. J’ai même travaillé sur le cout total de fabrication dans le moindre détail pour préparer une campagne Kickstarter mais tant que je n’ai pas trouvé de graphiste pour modéliser mes figurines je suis bloqué…

    • Gilles

      Bonjour,
      Merci pour votre article.
      J’ai une question concernant la fabrication du jeu.
      Existe t-il une liste d’usines a qui ont peut demander un devis ?
      Merci

      • Laurent Brugière

        Bonjour Gilles. En fait, pour la fabrication du jeu, il faut te renseigner auprès des imprimeurs, s’ils sont spécialisés en boitage et en forme de découpe. Il n’existe pas vraiment de liste, les éditeurs ne partagent pas vraiment leurs fournisseurs. Mis à part l’éditeur Opla, qui tourne plein de vidéos au sein même de ses imprimeurs locaux (il imprime tout en France).

      • Ludema

        Salut Gilles,

        Si c’est pour de petites quantités, il y a AzaoGames en belgique qui est utilisé, notamment pour la fabrication de prototypes en bonnes qualités. Pour une série de 100 boites ou moins c’est idéal par exemple pour faire la tournée des festivals et envoyer aux influenceurs.

        Pour une production en auto-édition, c’est viable jusqu’à 1500 boites je dirais et encore.

        Sinon, la majorité des usines sont en Chine, en Pologne et parfois en Allemagne.

        Si c’est juste des cartes, il y a CartaMundi en France comme fabricant.

    • Gaetan

      Super article ! Merci Beaucoup !
      Avec ma compagne, cela fait un an et demie que nous sommes dans la conception de notre jeu de société. Un jeu de mots associant rapidité et réflexion. Nous en sommes à nous renseigner pour se procurer un premier prototype avec de vraies cartes, un vrai plateau etc. Pour le plateau, nous voulons l’acheter vierge et coller notre feuille dessus mais nous savons pas sur quel type de papier imprimer le design pour que cela tienne et comment coller tout cela? (double face? colle en spray?, colle blanche?)

      Encore Merci !

      • Laurent Brugière

        Bonjour Gaetan. Je te recommande vivement la colle en spray, je ne m’en passe plus.
        Pour mes protos, j’imprime tout sur mon imprimante sur plusieurs feuilles, que j’assemble ensuite.

    • christian

      Bonjour,
      J’avais déposé un brevet pour un jeux de la société il y’ a quelques années. Je compte à l’heure actuelle à développer mon jeux.
      Je suis à la rechercher d’une structure qui pourrait m aider à fabriquer les outils ou réaliser mon jeux.
      Je vous remercie d’avance de me proposer des structures .
      Cordialement

    • Nicolas Paix

      Bonjour , merci beaucoup pour cet article. j’ai créer un jeu de carte avec différents types de serviteurs monstres etc. Seulement, je ne sais pas comment m’y prendre pour réaliser les graphismes vu que je n’ai pas de formation et que j’aimerai. juste faire un premier prototype. Comment puis-je faire ? Merci d’avance.

    • gustave

      merci pour des precieuses info dans votre site. Je poserai des apres apres. Je souhaite appliquer dabord vos consels. merci.

    • nad

      Si vous recherchez des graphistes pas chers pour commencer, voyez le site « 5 euros » qui proposent une multitude de personnes à compétences diverses.

    • Danny Poncin

      Bonjour, Merci beaucoup pour tous ces renseignements.
      j’ai créé un super sablier électronique avec buzzer et écran tactile qui peut s’adapter à plein de jeux de société.
      (Next1Box)
      l’idéal serait, je crois, de trouver un créateur de jeu qui utiliserait ce compteur comme « moteur » de son jeu.
      Le principe est d’établir une équité temporelle à chaque joueur (entre 2 et 6), plus il perd du temps(réglable), plus il perd des points.
      Perso, je l’utilise principalement avec le rummikub ou le scrabble, ça apporte une dynamique très différente au jeu( on passe de 12 volts à 220).
      Existe t-il un site ..sur lequel on pourrait rencontrer des créateurs ?
      Bonne journée.
      Danny

      • Laurent Brugière

        Bonjour Danny.
        Ça a l’air chouette ton sablier électronique.
        Tu peux proposer ton invention dans la communauté des auteurs de jeux sur Facebook ici : https://www.facebook.com/groups/auteursdejeux

        • Danny Poncin

          Bonjour Laurent
          Merci beaucoup pour le lien je vais aller voir ce qu’il s’y passe.
          j’avais déjà fait une version sur ordinateur portable mais justement on m’a reproché le fait qu’il fallait avoir un ordinateur, donc j’en ai fait un fonctionnant sans ordinateur.
          l’idéal serait d’en faire un jeu à part entière mais là par contre je sèche..
          Merci encore et on ne sait jamais..si tu as l’idée qui tue..
          Bonne journée
          Danny

          • Laurent Brugière

            En effet Danny, reproduire ce que propose un jeu électronique en version plateau n’est pas évident.
            Je pense qu’il te faudrait plutôt une version application mobile (iOS et Android). Car beaucoup de jeux de société se jouent avec un smartphone : Kosmopolit, Soviet Kitchen, Unlock…
            Si l’application apporte un plus indéniable (en plus d’un jeu de société), ne te laisse pas distraire par les avis contraires, fonce avec ton idée.
            Si créer une appli coûte cher, essaie de créer ton application sous forme de site internet. Ensuite, utilise une solution qui génère une app de ton site internet. Y’en a plein.

            • Sophie

              Merci Laurent, c’est clair et ça va sûrement nous aider 🙂

    • Danny Poncin

      Merci pour tes bons conseils
      Pour mon programme sur ordinateur j’ai du apprendre le langage python
      pour mon « assistant jeu » j’ai appris c++
      maintenant je vais apprendre le java pour l’app
      et en fait j’avais déjà créé une toute première version électronique il y a 10 ans mais c’était trop compliqué à répliquer ..quelle tête de mule..
      Bonne Journée

    • Simon Armanini

      Bonjour Laurent, j’ai crée un jeu sur plateau style  » Damier avec Jeu de pions . Se jouant à 4, 2, et et même en solitaire. Que je joue actuellement avec le confinement et ça m’occupe bien. J ‘aimerais donc le faire fabriquer mais bien sur vous demander des renseignements sur les meilleurs éditeurs spécialisés dans les jeux de plateaux abstraits. Règle comprise en 15 secondes, pour toute la famille à partir de 4/5 ans.
      Bonne journée.
      Simon.

    • Romain Rossi

      Bonjour Laurent et tout d’abord merci pour votre site qui nous donne de nombreux conseils pour créer son jeux de société .
      J’avais une question , nous sommes sur un projet avec 2 autres amis pour éditer notre jeux .
      Dans notre jeu de cartes nous avons besoin de 6 plateaux A4 pour mettre nos cartes dessus et tous les devis qui nous ont été envoyé (pour la fabrication de ces plateaux)ne rentrent pas dans notre budget .
      Nous aimerions utiliser non par une matière carton comme pour les plateaux de jeux classique genre monopoly mais plus une matière souple ou rigide .
      Ma question est quel matière vous nous conseiller pour que le coût soit moins chère et quel site/ fabriquant pourrait le proposer ?
      En vous remerciant d’avance

      • Laurent Brugière

        Bonjour Romain. Utiliser une matière souple pour réaliser un plateau est une très bonne idée. Par exemple, c’est le choix utilisé pour le jeu Top Ten. Cette matière ressemble à du tapis de souris. Rapproche-toi de la société Wogamat qui réalise un super travail de tapis de jeu en tout genre. En plus de ça, François, le gérant est vraiment cool et la société est Clermontoise. Deux bonnes raisons d’aller chez eux 😉

    • Didier

      Bonjour Laurent,
      Ton article m’a appris plein de choses. Sinon, n’ayant jamais été publié, j’ai une question. Deux grands éditeurs m’ont réclamé deux maquettes de jeu (2 jeux différents) car ils étaient intéressés, mais depuis un mois pour l’un et presque 2 mois pour l’autre je n’ai pas de nouvelles. Est-ce normal ce délai ? Vont-ils me rendre mes maquettes si ces jeux ne sont pas publiés ? En gros, après l’envoi d’une maquette, combien de temps mettent-ils à répondre en moyenne ?
      Salutations

      • Laurent Brugière

        Bonjour Didier. En général, les éditeurs ne renvoient pas les maquettes (prototypes). Par ailleurs, ils sont sursollicités, alors il ne faut pas hésiter à les contacter avec tous les moyens dont vous disposez pour avoir des nouvelles. Cependant, si vous ne recevez pas de nouvelles depuis plus de 2 mois, c’est que votre prototype ne les a pas intéressés. Il faut tenter avec d’autres éditeurs.

    • léo

      Bonjour Laurent,*
      Ton article m’a appris plein de choses mais j’aurai une question : j’ai 14 ans et m’interresse beaucoup à l’univers des jeux de société. J’ai de plus commencé à développer un jeu mais serait-il possible de part mon âge, me rendre dans un club ou même pourquoi pas, contacter un éditeur ?
      Merci et bonne journée.

      • Laurent Brugière

        Bonjour Léo.
        Je pense que c’est compliqué pour un éditeur de payer des royalties à un mineur. Ceci dit. Pour l’instant, peut-être que ton parent pourrait accepter les sous, et te les reverser ensuite. Je n’ai pas de cas de figure en tête.
        Tu peux te rendre dans un club, accompagné d’un parent.
        Par exemple, dans notre association de jeux auvergnate, tu serais la bienvenue, mais comme l’animation a lieu dans un bar, l’entrée est possible pour un mineur accompagné d’un adulte.

    • Steven

      Bonjour Laurent
      J’aimerais faire une parodie d’un Monopoly sur un thème précis qui est la chaine YouTube Vilebrequin mais du coup je ne veux le faire que en un seul exemplaire pour le leur envoyé, le design est en création mais je me demande comment je dois le réalisé, es ce que je peux le faire faire le plateau, les cartes et les pions par une entreprise spécialisé ou dois-je le faire moi même ?

      • Laurent Brugière

        Bonjour Steven. Tu pourrais le faire toi-même, mais si tu veux un résultat qui ressemble à un jeu du commerce, il faudrait peut-être confier cela à un spécialiste tel que AzaoGames. Pour un seul exemplaire, c’est pas donné mais le résultat est top.

    • Anonyme

      Merci je suis en train de créer un jeu alors que j’ai 13ans et ça grâce à vous… Vous m’avez donner de l’inspiration je compte pas rendre se jeux (VRAI) mais le laisser dans un cadre familial

      • Laurent Brugière

        Bravo et félicitation. C’est ainsi que tu vas progresser dans la création de jeux de société. Avance pas à pas, teste ton jeu avec ta famille et laisse-le mûrir. Peut-être qu’un jour, tu auras envie de le montrer au monde 🙂

        • anonyme

          bonjour, je n’ai que 10 ans et avec ça je compte bien faire un jeu formidable merci encore

    • anonyme

      bonjour, je n’ai que 10 ans et avec ça je compte bien faire un jeu formidable merci encore

    • Elian

      Bonjour, merci pour vos conseils ils m’ont aidé à avancer et à faire le trie dans mes idées. Mais pour la phase finale de mon jeu j’aimerais des dessins pour mettre en valeur mon jeu mais je n’ai pas de quoi payer un professionnel auriez vous des conseils où des connaissances pour qu’une personne passionnée puisse me faire mes dessins gratuitement ou a bas prix. Merci d’avance pour votre réponse.

      • Laurent Brugière

        Bonjour Elian. Pourquoi est-il nécessaire d’avoir de jolis visuels pour ton jeu ? Si tu as l’intention de présenter ton jeu à un éditeur, je ne te conseille pas d’investir dans des visuels, car de toute façon, il fera appel à son propre graphiste.
        Un bon graphiste « gratuit ou pas cher », ça n’existe pas (ou alors, c’est qu’il n’a pas besoin d’argent pour vivre 😉 )
        Si toutefois tu recherches des graphistes abordables, je te conseille de t’orienter vers les écoles de graphisme et de présenter ton projet.

    • kéké

      Bonjour,
      Les conseils ont maintenant presque 4 ans, mais semblent toujours d’actualité.
      Je lance moi aussi mon jeu via financement participatif.
      Le financement doit couvrir les frais de production.

      … et l’un des problèmes que je rencontre c’est que, n’ayant rien à présenter, j’ai beaucoup de mal à fédérer les pré-ventes.
      Peut-être pourriez-vous rajouter un commentaire là-dessus ?

      • Laurent Brugière

        Bonjour. Et oui, pour animer une campagne sur Ulule ou Kickstarter, il faut des visuels du prototype. Cependant, la plupart du temps, le prototype n’est pas finalisé lors de la sortie de la campagne. L’astuce, c’est de concentrer l’attention des internautes sur des détails, chaque figurine, chaque détail, et éviter une vue d’ensemble. Il est quand même important de montrer le jeu, et dans ce cas, on peut montrer une vue 3D du jeu. Donc pour éviter de faire « cheap », il vaut mieux éviter de photographier le prototype non finalisé. Cependant, ce qu’adorent les joueurs, c’est de montrer le making off, toutes les étapes de recherches et d’aboutissement du prototype. Voilà de quoi alimenter ta communication 🙂

    • Sylvaine

      Bonjour,
      Au vue du dernier commentaire, ce site fonctionne toujours alors je me permets de poser une question. Par curiosité j’ai fait un devis chez Azao et j’ai été surprise par le prix exorbitant pour 1 exemplaire d’un jeu de 73 cartes de petits formats, avec 6 tuiles et 1 boîte (sans compter la règle du jeu de 4 pages et un tapis). Vous dites que l’on peut créer un jeu de société à bas prix. Alors je sais pas ce que ça veut dire « bas prix » mais pour ce que j’ai cité au dessus j’en aurais pour 90 €….. alors je me demande vraiment comment faire pour ne pas payer autant.
      Je me rends compte finalement que c’est la partie la plus compliquée et la moins agréable.

      • Laurent Brugière

        Je comprends Sylvaine. Et pourtant, c’est le bon prix, un prix juste pour rétribuer le temps que va passer Azao pour produire un proto de qualité imprimerie en un exemplaire.
        Si tu veux réduire le coût, et bien il faudrait produire a minima 5000 boites de jeu. Mais c’est le rôle d’un éditeur.
        Voilà pourquoi beaucoup d’auteur se contente d’un prototype fait main, imprimé sur une imprimante jet d’encre ou laser.
        Tu sais, pour les joueurs, c’est amplement suffisant pour tester ton jeu.

    • AnnSo

      Bonjour. Comment savoir le nombre de participants et de questions qu’un jeu peux proposer ? Si mon jeu propose 4 participants/équipes, combien de questions mon jeu devra avoir et si je rajoute des participants combien de questions supplémentaires faudra t il ? Merci

    • Devrim

      Bonjour Laurent,
      Merci pour cet article très intéressant et très complet.
      J’ai lu pas mal de choses concernant le lancement d’un jeu de société. Cependant, une chose fondamentale avant de lancer une campagne sur Kickstarter est de créer une communauté.
      Mon but serait d’acquérir 3000 mails avant de lancer la campagne pour mon jeu car je souhaite l’éditer moi-même.
      Or, plusieurs problèmes se posent:
      1) Créer la mailing list: j’ai un site avec une landing page (sufferogames.com pour les intéressé-e-s). Mais comment attirer le trafic? Il parait que les pubs FB marchent bien, mais il faudrait aussi quelque chose d’accrocheur pour créer la publicité. Certes, il faudrait de jolis visuels, mais le problème est que le jeu se modifie (s’améliore) tests après tests (nous en sommes à la phase de blind testing). Donc payer un artiste dans le vide, ça devient vite cher. Et franchement, le SEO pour le trafic organique pour le lancement d’un premier jeu, j’y crois moyen.
      2) Nourrir les inscrits: C’est bien d’avoir une bonne liste, mais il faut aussi garder la flamme. Comment faire? Je pense créer sur le site un blog avec notre « Designer diary ». Mais je ne sais pas si ça peut vraiment intéresser les joueurs (je sais que tu l’as aussi proposé sur ton site). Est-ce que tu as d’autres idées?
      3) Je vois tous ces jeux qui sont « funded in 5 min » sur Kickstarter. Souvent, il s’agit d’un premier jeu (je ne parle pas des gros blockbusters). Pourtant, je n’ai vu passer aucune pub. Je cherche des infos sur les réseaux sociaux et Internet mais je ne trouve rien… Leur groupe Facebook ou Instagram ne sont pas très actifs. Comment font ces personnes?
      Meilleures salutations,
      Devrim

      • Laurent Brugière

        Salut Devrim. Merci pour les compliments.
        En effet, il est impératif de construire une communauté pour réussir une campagne de type Kickstarter.
        Ta landing est excellente, du beau travail, alors bravo !
        Donc, ton objectif est de rameuter quiconque serait intéressé par ton jeu sur cette landing pour récupérer les emails. En échange, tu les informes sur l’avancée de la campagne, puis évidemment, le lien vers ta campagne KS pour pledger.
        Oublie la pub FB, le SEO et toutes ces conneries pour la promotion de ta campagne.
        Je t’invite plutôt à sonner le tocsin sur TOUS les sites/groupes/forums du jeu, influenceurs et consorts, à parler de ta campagne.
        À partir du moment où tu lances ta campagne, il faut t’attendre à utiliser chaque jour ton énergie pour faire monter la mayonnaise pour qu’il y ait un maximum de bruit et d’interactions.
        C’est pour cette raison que certains jeux explosent dès l’ouverture de la campagne. Car les auteurs ont teasé comme des malades, suscitant l’envie, à grand d’émotions, pour faire en sorte que le joueur s’imagine y jouer (alors qu’il ne l’a pas encore en main).
        Concernant les visuels : ne te focus pas sur le PARFAIT. C’est une erreur. Au contraire : communique sur l’avancée de ton jeu. Publie une photo à l’instant T. Dès qu’il y a une modif, paf, publie une nouvelle photo. Les joueurs vont devenir fous des mises à jour.
        Pour garder la flamme, je n’ai pas encore trouvé la recette magique. Je dirai qu’il ne faut pas rester seul. Le top est de t’entourer de manière à ce qu’un pote te reboost en cas de crise énergétique.
        Oui en effet, les groupes FB des jeux ne sont pas très actifs, car ils en parlent sur le groupe FB des joueurs ou auteurs de jeux comme celui-ci
        J’espère t’avoir éclairé.
        Ne lâche jamais l’affaire, ton jeu semble vraiment top, les joueurs ont besoin de toi 🙂

    • Zoon

      Bonjour.
      Je modifie des jeux depuis mon enfance, y a plus de 30 ans. J ai quasiment entièrement modifié un jeu que j ai joué plusieurs fois avec plusieurs joueurs experts et novices, tous conquis. Le problème est la durée du jeu beaucoup trop longue, presqu un jeu de rôle.
      Je suis en train de recréer le jeu depuis le début dans une optique commerciale (le 1er ne l était pas du tout). J ai recréer le plateau de jeu et je dois m attaquer aux déplacements. Pour les joueurs, pas de problème. Mais pour les ennemis (monstres multiples et parfois nombreux), j essaie de trouver un système rapide, intuitif MAIS aléatoire. C est compliqué.

      Sinon, super initiative. De très bons conseils. Je rajouterai : éviter au maximum la chance, certains joueurs (dont moi) détestent jouer un jeu pendant 1 ou 2 heures et finir par se rendre compte que le gagnant aurait pu lancer un dé au début et gagner sur un 6, ça aurait été pareil.

      • Laurent Brugière

        Bravo et félicitations.
        Tu as raison, la chance est l’apanage des jeux non moderne.
        Il y a un jeu qui m’a marqué, où la chance n’existe pas, et où l’on ne sait qu’au décompte des points qui est le gagnant : le jeu de cartes Trône de Fer

    • james

      Je suis en train de créer un jeu , mais je me suis rendu compte que je me suis légèrement inspiré du jeu « Formula D » , c’est grave si je veux publier mon jeu ?

      • Laurent Brugière

        Hello James. Je vais te rassurer sur un point : l’inspiration.
        Si tu examines bien le marché du jeu, tu t’apercevras que dès qu’un éditeur sort un jeu à succès, tous les concurrents pondent leurs versions (suffisamment différent pour être inattaquable).
        Il te faut, je pense, ajouter des éléments pour faire la différence avec le jeu initial.

    • James

      Re-bonjour , j’ai une question , si notre jeu contient des cartes , des dés , un plateau et des figurines ( pas très customisées , seulement de couleurs différentes ) le jeu couterai l’équivalant d’un jeu de carte + un jeu de dés + un jeu expert ?

      • Laurent Brugière

        James, tu parles du coût du jeu en ludothèque, ou du coût de revient d’un jeu à fabriquer ?

    • James

      plutôt à fabriquer .

    • Vollmer

      Bonjour !
      Je viens de terminer trois jeux de société .
      Sur dès themes que j ‘ aime beaucoup .
      Il y a , la règle du jeu , l ‘ espace de jeux , les 7 dès et les pions .
      Mais pas la boîte . ( pas encore fait )
      J ‘ ai posté sur Facebook ces jeux .
      Mais personne ne réagit .
      Voilà ma question , à qui je pourrais envoyer mes ébauches , pour avoir un avis , par un collectif de passionnés comme moi ?
      Par e – mail , par Facebook , par courrier par la poste .
      Je ne cherche pas à vivre de mon travail .
      Mais à faire décrocher mon neveu de ses jeux vidéos
      Je vous remercie pour votre réponse .

      • Laurent Brugière

        Bonjour. Je vous invite à poster dans le groupe Facebook de la communauté des auteurs de jeux
        Ce groupe est super pour avoir un avis objectif de votre jeu, des conseils pour l’améliorer et savoir si le sujet pourrait plaire.
        Quant à votre neveu, heu, et bien j’ai également cherché à faire pareil pour mon fils. Ca lui arrive de jouer en famille à des party games, mais il préfère quand même les jeux vidéos. Mon conseil : laissez-le jouer, c’est son plaisir. Passer trop de temps devant les jeux vidéos est votre croyance que cela serait néfaste pour lui.
        Mes parents me disaient que je passais trop de temps devant le Club Dorothée. Soyez tranquille, les jeunes grandissent avec ça, et vont devenir aussi de belles personnes.

    • Fernand LANTELME

      Bonjour Laurent
      Je suis en train de réaliser la conception de trois jeux
      1° Problème: Je viens de déménager en changeant de département et je ne connais personne pour tester mes jeux a part les enfants.
      2° Avez vous un conseil et un nom pour envoyer mes jeux a un éditeur.
      3° Les éditeurs retournent ‘il les jeux non sélectionnés a être édité.
      4° Vous occupez vous d’éditer les jeux ?
      Cordialement

      • Laurent Brugière

        Hello Fernand, pour répondre à tes questions, oui j’ai des conseils, prodigués dans ma formation. Les éditeurs ne retournent jamais les prototypes. Non, je ne suis pas éditeur.
        Ludiquement.

    • Dragon killer

      Bonjour,
      Je voudrais savoir si vous auriez des conseils quand au logiciel de création graphique à utiliser. Il me faudrait un logiciel gratuit et compatible Windows.

      Merci d’avance pour votre aide

      • Laurent Brugière

        Je te conseille l’outil en ligne Canva.

    • Messikh ahmed

      J aimerai savoir si je pourrais lancer mon jeu sur la web.
      Est ce que je peux lancer mon jeu sur internet quel sont les conditions et les gains et comment je peux faire une publicité sur le web
      Est ce qu il ya une commission mondiale pour donner accès pour le lancement de mon jeu

      • Laurent Brugière

        Bonjour. Est-ce que tu veux lancer un jeu en ligne, ou vendre un jeu grâce à internet ?
        Pour vendre ton jeu de société sur internet, comme c’est un sujet très vaste qui réclame beaucoup de travail, je ne pourrais pas te répondre exhaustivement ici. Par contre, j’ai tourné une série de vidéos qui explique en détail comment lancer ton jeu et le vendre dans ma formation « Créer le jeu de société de te rêves« .
        Et non, il n’y a pas de commission mondiale.

    • olim

      Bonjour, j’ai vu dans les commentaires qu’en général c’était les éditeurs qui choisissent les graphistes cependant j’avais pour projet de créer un jeu avec un ami qui est lui même un très bon dessinateur. Dans quelle mesure est-ce possible ?
      merci d’avance

      • Laurent Brugière

        Bonjour Olim. 99% des éditeurs remplacent les graphismes en faisant appel à leur propre illustrateur.
        Je n’ai connu qu’un seul cas, celui d’Arthur, où il a proposé son jeu clé en main, graphisme compris.
        Pour y parvenir, il avait contacté un petit éditeur.

    • Caro

      Bonjour Laurent, merci pour vos conseils. Pour autoéditer son jeu (jeu de plateau) et le distribuer soi-même (commerces, boutiques de tourisme…), y a t’il des mentions légales à appliquer sur le packaging? Comme les ISBN sur les livres par exemple ? Sachant que mon projet est de n’éditer qu’une petite quantité pour le moment (50 ex). Merci de votre réponse. Agréable journée

      • Laurent Brugière

        Bonjour Caro. En effet, il y a quelques éléments réglementaires à prévoir pour éditer ton jeu :
        – mentions pour les enfants de moins de 36 mois
        – lieu de fabrication du jeu
        – code barre (ouvrir un compte chez GS1, l’organisme qui délivre des codes barres)

    • Stéphane de Fayard

      Bonjour Laurent. Merci pour tes conseils sur le site et pour ton guide gratuit!(avec pas mal de retard par contre désolé). J’ai quelque chose à te demander: Je suis à la recherche d’un jeu que j’ai acheté(c’était un jeu de cartes- à collectionner je crois bien- et j’ai acheté quelques blisters)mais il était en anglais et la barrière de la langue ma découragé à l’époque je n’y ai donc jamais joué mais avec le temps je me suis dis que le concept avait l’air intéressant mais je n’ai jamais retrouvé les cartes que j’avais acheté, et je n’ai jamais réussi à retrouver le nom de ce jeu, quand à la personne qui me l’avais vendu il semble qu’elle soit décédée. J’ai beaucoup cherché sur internet mais je n’ai rien trouvé. Se pourrait il que tu connaisse ce jeu, ou que tu connaisse quelqu’un qui ait ses références, ou bien y a t il un site où je pourrai le retrouver? Retrouver ce jeu m’intéresse notamment car il pourrait m’inspirer pour le jeu que j’essaie de créer. Voici les informations que j’ai, on sait jamais certaines sont peut-être un petit peu floues: Il n’a probablement jamais été traduit en français. Je l’ai acheté dans les années 90, vers 95 je dirai. C’était un univers de fantasy, avec un côté jeu de rôle, je me rappelle d’une carte de personnage qui était un homme poisson.Il y avait des tuiles de terrains vues de haut à poser sur lequel évoluaient les personnages, je crois me rappeler d’une tuile représentant un bout de chemin, ou un pont au dessus d’une rivière. Il y a aussi une carte dont je me souviens intitulée « weakness » avec un personnage à la peau bleue qui se masque le bas du visage avec les mains.Voilà c’est tout ce que j’ai. En tout cas quoi que tu puisses me dire ou pas, encore merci!

      • Laurent Brugière

        Je ne m’y connais pas vraiment en jeux de cartes à collectionner, mais parmi les jeux populaires de cette époque, je citerai : « Magic: The Gathering ».

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