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Le premier réflexe pavlovien moderne pour avoir des réponses sur la création de jeu de société, c’est de demander à Google.
C’est un bon début quand son cercle d’amis est profane en jeu de société mais voilà, ce n’est qu’un début.
Et il y a de tout. Eclairage

« Créer jeu de societe », ou bien « creation jeu de societe », ou encore « edition jeu de societe », tous ces termes de recherches font apparaître un site : pepitesludiques.com.

Il n’y a pas de lien, c’est normal, n’essayez pas de régler votre écran, n’essayez pas de copier-coller… Tout du moins, pas tant que vous n’avez pas lu cet article jusqu’au bout.

Trust no-one

Vous avais-je dit que j’avais travaillé dans la presse ? Pas en tant que journaliste, j’étais graphiste mais cette expérience me sert au quotidien : confronter ses sources. On part toujours du principe qu’il faut vérifier l’information… Deux fois, trois fois s’il le faut.

Mais de quoi il parle ? J’y viens, j’y viens.
Donc ce site, pepitesludiques rassemble un certains nombres d’informations et d’expériences sur la création de jeux, très bien positionné par les moteurs de recherche.
Ce site présente également à chaque page un bookin : les secrets de l’industrie du jeu, écrit par Yannick Robert.
L’on devrait s’attendre à obtenir des infos cruciales dans l’univers de l’édition, et peut-être des astuces pour devenir riche en éditant son jeu : « si vous êtes seul, auto-éditeur, ce livre vous aidera dans vos démarches », dit-il.
J’étais prêt à débourser 30€ pour avoir enfin le secrets des auteurs, la pierre philosophale qui te transforme ton d20 en vin.

Le doute m’habite

Alors j’ai tout simplement checké Yannick Robert, Witty Editions, dans Google, dans societe.com, bref, un peu partout dans les méandres du net.
Et j’ai déterré une vieille affaire de 2013, ou quelque chose comme ça.
Je vous la fait courte : ce monsieur était associé dans Witty Editions, et cette société n’existe plus. Il doit probablement rester un gros stock de ces bookins.
Le passé de cette ex-société est entachée d’un procès perdu contre tric-trac, vous savez, le plus gros site français d’infos sur la sortie des jeux de société.

Donc voilà mon conseil : dans le doute, s’abstenir.
Même si l’expérience de ce monsieur, relatée dans son livre pourrait éclairer, je pense que l’autoédition d’aujourd’hui passe par des sites de financements participatifs connus.
Je n’achèterai pas ce livre, si tant est qu’il soit vraiment disponible, je me coucherai sans connaître aucun secret mais je trouverai les réponses d’une autre manière.

Vous arrivez à la même conclusion que moi ? Dites-moi ce que cette histoire vous inspire en me laissant un commentaire.

 

 

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